L’activité de prélèvement est gérée par l'Agence de la Biomédecine, établissement public national placé sous la tutelle du Ministère de la Santé.
En matière de dons et de greffes d’organes, la loi française prévoit que la volonté du défunt prime sur toutes les autres. La loi indique que toute personne est considérée comme consentante au don de ses organes et de ses tissus après sa mort, sauf si elle a exprimé de son vivant son refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus).
Avant tout prélèvement, l’équipe de coordination médicale et paramédicale s’entretient avec la famille ou les proches et examine le dossier médical du patient afin d’éliminer toute contre-indication au don d’organes et de tissus. Cependant, faute d’en avoir parlé ensemble, des familles touchées par le deuil brutal d’un être cher se trouvent dans la situation difficile de retranscrire le témoignage de leur proche.
La carte du don d'organes et de tissus est utile pour témoigner de votre volonté de donner.
Si vous êtes opposé(e) au don de vos organes et de tissus après la mort, le principal moyen demeure de s’inscrire sur le registre national des refus (RNR) géré par l’Agence de la Biomédecine. Vous pouvez également faire connaître votre refus en le communiquant à vos proches.
Que vous soyez pour ou contre le don d’organes et de tissus, afin que votre volonté soit respectée, il est important de le dire à vos proches, car c’est vers eux que la coordination des prélèvements de l’hôpital se tournera pour connaître votre décision. Vous pouvez également faire connaître votre refus en le communiquant à vos proches.
Les organes prélevés sont attribués à des malades en attente de transplantation ou de greffe, figurant sur une liste nationale d’attente.
Les lois de bioéthique du 6 août 2004 et du 7 juillet 2011 posent comme grands principes du don d’organes et de tissus :
- l’anonymat donneur-receveur ;
- la gratuité du don ;
- la sécurité sanitaire ;
- le consentement.
La promotion du don d’organes est une obligation et une mission de santé publique. Des milliers de malades en France ont aujourd’hui besoin d’une greffe pour continuer à vivre, ou simplement, à mieux vivre.